entretien avec jérémie fischer
parcours
Après un BAC au lycée français de Berlin, j’ai choisi
de partir suivre un cours préparatoire à Paris aux ateliers de Sèvres. J’hésitais entre la restauration d’œuvres d’art suite à un stage chez des restaurateurs
de cathédrales en Allemagne.
Je craignais de ne plus beaucoup dessiner si je m’engageais dans cette voie alors j’ai finalement choisi les arts appliqués. Ensuite c’est aux Arts-décoratifs de Strasbourg que j’ai poursuivi mes études. Je suis actuellement illustrateur et travaille à côté comme sérigraphe à l’Atelier de Bibliophilie Populaire
à Montreuil.
Les influences
Enzo Mari et Bruno Munari sont les deux auteurs qui m’ont le plus influencé. La Balançoire d’Enzo Mari est l’un
des livres qui compte le plus pour moi.
Peux-tu nous présenter ta méthode de travail sur
les images de L’Éléphouris ?
Dans un premier temps j’ai travaillé à partir de découpages avec des chutes de papiers que j’ai assemblées au hasard en animaux imaginaires. Mes images se sont construites autour d’un jeu visuel sur les formes, contreformes. Pour la fabrication finale du livre, j’ai recomposé toutes les images en découpant au cuter des films inactiniques (matériau propre au procédé sérigraphique).
J’aime concevoir mes livres à partir de systèmes et
de jeux autour des formes.
propos reccueillis par
JM
01/2012
entretien jean-baptiste labrune
co-auteur de l'éléphouris
